J'utilisais les chaînes de cotes lors du développement produit et aussi en vie série pour des mises à jour suite à des modifications ou bien encore pour des mises au pratique suite à des dérives fournisseur. Ces chaines de cotes prennent mieux en compte l'aspect statistique et process. Il y a quelques années, nous utilisions encore des jeux arithmétiques, quadratiques et moyens qui ne prenaient pas du tout en compte le retour de faisabilité. Je vais expliquer succinctement les chaines de cotes linéaires et non linéaires que je traitait via une application excel que j'ai développé. Je vous invite parallèlement à vous rendre sur le site http://www.knowllence.com/fr/produits/tm_tableur_flash.php où vous verrez que cette application excel prend en compte certains avantages de Tolerance Manager, mais comme le montre la démo, le tableur attient vite ses limites (environ 80 chaines de cotes par fichier pour excel 2003 dans la gestion des onglets) et que les défauts du tableur sont avérés.
Ci-dessus le tableau d'entrée des datas (Nom de chaine de cote, désignation, N° plan, cote, tolérance, cote en vraie grandeur ou pas et dans la colonne jaune la classe de hiérarchisation process en référence avec le taux de rebut accepté). Les colonnes grises sont des calculs automatiques.
Ensuite c'est la feuille de chaine de cote avec sur la gauche la partie littérale et de dessin puis sur la droite la partie numérique avec les résultats. J'explique ci-après ces 2 pages. Les cases bleue sont à remplir.
De haut en bas on retrouve la condition demandée, le nom de la chaine de cote, l'objectif client, les hypothèses, le schéma, la liste des responsables avec leur tableau d'approbation, la conclusion, l'identité de la chaine de cote.
Ci-dessus un exemple de sketcher pour les chaines de cotes non linéaire pour déterminer la sensibilité des cotes. Je n'ai pas fait de chaine de cote 3D non linéaire. Le logiciel Mecamaster est plus approprié.
le tableau vert d'entête rappel les taux de rebut acceptable par le client. Il faut renseigner le tableau du bas dans la colonne sensibilité et la colonne nom du maillon. Ensuite, il faut remplir le jeu moyen voulu avec son IT voulu et la classe de prestation (montablité, fonctionnalité, sécurité, réglementation). Le résultat est la comparaison entre le jeu nominal théorique et le jeu nominal voulu. Ces 2 jeux ont l'IT voulu comme donnée imposée. Il en ressort un taux de rebut converti en PPM qui est comparé avec le taux acceptable de PPM de la classe de prestation.
Ici le résultat est "vert". Le graphique ci-dessous permet d'interpréter graphiquement le résultat puisque la courbe de gauss est scindée tous les écarts types. J'ai pris un exemple simple où quand on sait que 2700 PPM correspond à +/-3 écarts types, on sait que si on réduit l'IT voulu on augmentera les PPM. Je n'ai pas mis la petite table de correspondance entre écart type et PPM mais cette table évite de tatonner sur le changement d'IT si on en est obligé. Pour éviter celà, il faut jouer sur le CP des maillons dans les datas d'entrée.
Ci-dessus, le cas d'une chaine de cotes "rouge". Le message indique les maillons à optimiser.
Au final, il y a le tableau de synthèse.
mardi 8 septembre 2009
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